Lam"oureuse" et l'O"céan" : extraits
Je suis « Lam’oureuse »
Portée par les vents,
Une « mie » gracieuse,
Par n’importe quel temps.
J’épouse le rivage,
De mon bel amant,
Au gré des voyages
Et de ses tourments.
Je roule et je danse,
Subtiles avancées,
Au gré de ses transes,
Et de la marée.
Nous nous caressons
Quand elle se retire,
Ivres d’effusions,
D’ondes et de désirs.
Vague échevelée,
Je pars et reviens,
Comme une insensée
Dans ses bras "sans fin".
Comme un balancier,
Il danse en cadence,
Murmure à mes pieds,
Que je recommence.
Puis sur son sillage,
Il dépose des gemmes,
Trésors, coquillages,
Comme je les aime.
Parée jusqu’aux pieds,
Il m’enivre d’embruns,
Ô mon bien Aimé,
L’Océan indien.